Éducation et écoles

Aperçu

De nombreux étudiants souffrent aujourd'hui des effets néfastes d'une mauvaise qualité de l'air intérieur (QAI) dans la salle de classe. Des études menées par l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA) brossent un tableau sombre en ce qui concerne la quantité de toxines, d'allergènes et de virus auxquels les écoliers sont exposés quotidiennement. Alors que l'air intérieur d'un ménage moyen peut contenir cinq fois plus de polluants que l'air extérieur, c'est bien pire dans nos écoles où il peut être jusqu'à 100 fois plus élevé. La mauvaise qualité de l'air expose les enfants au risque de développer des problèmes de santé et des difficultés d'apprentissage.

Un certain nombre de facteurs font en sorte qu'il est difficile pour les écoles de maintenir l’air intérieur propre. Les compressions budgétaires, la réduction du personnel d'entretien, l'infiltration d'humidité et l'augmentation de la pollution ont tous un impact négatif sur la qualité de l'air que les élèves respirent.

La situation est exacerbée par le fait que le nombre d'élèves par classe a considérablement augmenté au cours des dernières décennies. L'école type compte maintenant environ quatre fois plus d'individus qu'un immeuble de bureaux de taille comparable. En conséquence, un nombre plus élevé de contaminants, de virus et de bactéries s'accumule dans l'air au fil du temps. Et parce que la plupart des bâtiments scolaires sont anciens, ils n'ont pas la ventilation adéquate pour éliminer ces toxines, en particulier pendant les mois d'hiver lorsque les fenêtres demeurent fermées.

Défis de la qualité de l'air

Les facteurs qui contribuent à la mauvaise qualité de l'air dans la salle de classe comprennent :

Virus et bactéries
Polluants de l'air intérieur
Infiltration de la pollution de l'air extérieur
Humidité et moisissures
Allergènes et déclencheurs d'asthme
Niveaux élevés de dioxyde de carbone

Virus et bactéries

Avec un plus grand nombre d'élèves dans la salle de classe, les possibilités de propagation virale augmentent. Sans une bonne filtration de l'air, les bactéries et les virus peuvent se propager et persister à l'intérieur, parfois pendant des heures. Il en résulte une augmentation du taux d'infection et un plus grand taux d’absentéisme.

L'apparition de la pandémie de Covid a mis en évidence la nécessité d'une meilleure filtration et ventilation de l'air. Les écoles qui ont installé une ventilation et une filtration HEPA appropriées ont remarqué une baisse spectaculaire des taux d'infection par rapport à celles qui ne l'ont pas fait.

Polluants de l'air intérieur

Outre les germes et les virus, la présence de produits chimiques nocifs peut avoir un impact négatif sur la qualité de l'air intérieur. Le dégagement gazeux des produits de nettoyage, des tapis et des tissus d'ameublement peut contaminer l'air. Les matériaux de construction et d'isolation obsolètes peuvent également laisser échapper des toxines. Les autres sources de polluants comprennent :

Fournitures artistiques et scientifiques
Matériaux pour les arts professionnels et industriels
Activités des cours d'éducation économique et physique à domicile

Les équipements de chauffage, de ventilation et de climatisation (CVC) peuvent également faciliter la propagation des toxines s'ils ne sont pas correctement entretenus.

Pollution de l'air extérieur

L'air extérieur peut s'infiltrer dans les écoles par les fenêtres et les portes ouvertes. Cela s'accompagne de pollutions telles que les gaz d'échappement des voitures, le monoxyde de carbone et les fumées. S'ils ne sont pas correctement ventilés et filtrés, ces polluants peuvent s'accumuler dans la salle de classe et contribuer à une mauvaise qualité de l’air intérieur (QAI). Le problème est exacerbé si l'école est située dans une ville ou à proximité d'une autoroute ou d'une usine.

La pollution de l'air extérieur peut nuire à la santé des enfants et nuire à leurs notes. Des études ont démontré que les écoles situées dans des zones où les niveaux de pollution sont plus élevés connaissent une fréquentation plus faible et une baisse des performances scolaires.

Humidité et moisissure

De nombreuses écoles sont de vieux bâtiments qui n'ont pas été bien entretenus. Les fuites, les dégâts d'eau et l'humidité excessive sont tous des problèmes courants pour les écoles vieillissantes. L'accumulation d'eau et d'humidité peut entraîner la formation de moisissures, de poussière et d'autres contaminants en suspension dans l'air. La moisissure forme des spores qui peuvent contenir des mycotoxines, qui pourraient être toxiques. Ces spores peuvent circuler dans toute l'école par le système de ventilation du bâtiment.

L'exposition aux moisissures a été associée à un certain nombre de problèmes de santé chez les enfants, notamment :

La toux
Respiration sifflante
Rhinite allergique
Mal de tête
Vertiges
Mauvaise concentration
Saignements de nez

Les maladies respiratoires telles que la rhinite allergique et l'asthme sont l'une des principales causes d'absentéisme chaque année aux États-Unis.

Bien que l'Occupational Safety and Health Association (OSHA) n'ait pas de normes pour la QAI, elle a des règlements sur les contaminants affectant la QAI tels que les moisissures. Pour prévenir ou éliminer la moisissure dans leurs bâtiments, les écoles peuvent consulter le site Web de l'OSHA pour obtenir des directives complètes.

Allergènes et déclencheurs d'asthme

Les écoles ont souvent un certain nombre d'allergènes intérieurs tels que le pollen, les acariens et les parasites qui se cachent dans l'air et qui déclenchent des symptômes d'allergie ou d'asthme tels que la congestion, l'écoulement nasal, les éternuements, la respiration sifflante et le larmoiement. Un nombre élevé de pollens peut avoir un impact négatif sur la fonction cognitive et se traduit souvent par de moins bons résultats scolaires.

Niveaux de dioxyde de carbone

Nous avons tous besoin d'air frais pour respirer et rester en bonne santé. Plus les niveaux de dioxyde de carbone sont élevés, plus la QAI est faible et plus les écoliers sont à risque d'effets indésirables. Des niveaux élevés de CO² dans la salle de classe ont été liés à l'augmentation de l'absentéisme, au syndrome des bâtiments malsains et aux problèmes respiratoires chez les jeunes enfants en garderie. Le dioxyde de carbone élevé a également été lié à une mauvaise concentration et à une réduction des performances cognitives chez les enfants.

Selon l'American Society of Heating, Refrigerating, Air-Conditioning Engineers (ASHRAE), les concentrations de CO² doivent être inférieures à 1 000 parties par million (ppm) pour maintenir une bonne qualité de l'air. Malheureusement, les salles de classe ont souvent des niveaux de CO² bien plus élevés que cela, avec une moyenne d'environ 2000 ppm. Certaines salles de classe atteignent même des concentrations maximales de 6000 ppm.

Afin de réduire le CO² dans les salles de classe, de nombreuses écoles optent pour des systèmes de ventilation qui ne font que recycler l'air. Alors que le dioxyde de carbone peut toujours augmenter, d'autres contaminants présents dans l’air sont agités et ramenés au niveau de la zone respiratoire des étudiants. Pour obtenir une bonne qualité de l'air, non seulement un apport d’air extérieur permet de faire diminuer le taux de CO2 mais une bonne filtration de l’air est nécessaire afin de capter les polluant présents dans l’air respirable.

L'American National Standards Institute (ANSI)/American Society of Heating, Refrigerating and Air Conditioning Engineers (ASHRAE) ont des lignes directrices pour la conception des systèmes de ventilation pour une QAI acceptable. Les normes 62.1 et 62.2 décrivent les taux de ventilation minimaux et les autres mesures que les écoles peuvent prendre afin de diminuer les effets néfastes sur la santé d'une mauvaise qualité de l'air.

Solutions pour les écoles et le secteur de l'éducation

Pour protéger la santé et l'avenir de nos enfants, il faut remédier à la mauvaise qualité de l'air dans les salles de classe. La mise au point des taux de ventilation avec un purificateur d'air adéquat garantit la santé et le bien-être de nos écoliers.