Espaces à bureaux

Aperçu

L'employé moyen passe un quart de sa vie ou plus dans son environnement de travail. C'est pourquoi il est essentiel que la qualité de l'air intérieur (QAI) au travail réponde aux normes appropriées pour maintenir les travailleurs en bonne santé et productifs. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que l'air intérieur est 8 fois plus pollué que l'air extérieur. Mais ce nombre peut être considérablement plus élevé dans les bureaux dotés d'espaces de travail ouverts, lesquels peuvent représenter jusqu'à 10 à 20 fois ce taux.

Des études menées par l'Environmental Protection Agency (EPA) indiquent que les polluants intérieurs sont source de problèmes sérieux et contribues à la réduction de la productivité des employés et à l'augmentation de l’absentéisme. On estime que des dizaines de milliards de dollars sont perdus chaque année en raison d'une mauvaise QAI.

Défis de la qualité de l'air

La mauvaise qualité de l'air peut nuire à la santé des travailleurs. Les symptômes d'une exposition à long terme aux polluants intérieurs comprennent :

• Manque de concentration
• Vertiges
• Symptômes d'allergie (toux, éternuements, nez qui coule)
• Mal de gorge
• Fatigue
• Mal de tête

Si l'exposition persiste assez longtemps, les conséquences sur la santé peuvent être beaucoup plus alarmantes. Le cancer, les maladies cardiaques et les maladies respiratoires ont tous été associés à l'exposition aux polluants de l'air intérieur.

Les principaux polluants contribuant à une mauvaise QAI dans les bureaux comprennent :

• Humidité et moisissures
• Polluants chimiques
• Virus et bactéries
• Niveaux de dioxyde de carbone
• Particules et poussières intérieures
• Fumée de cigarette

Humidité et moisisures

L'humidité peut s'accumuler dans les bureaux en raison des dégâts d'eau, des fuites provenant du toit et de la plomberie ou de la condensation sur les fenêtres en hiver. Cette humidité peut entraîner la croissance de moisissures lesquelles contaminent l'air intérieur.

La moisissure génère des spores toxiques, lesquels sont dangereux si inhalés. Les symptômes associés à l'exposition aux moisissures comprennent :

• Problèmes respiratoires
• Tousser
• Respiration sifflante
• Rhinite allergique
• Mal de tête
• Vertiges
• Mauvaise concentration
• Saignements de nez
• Éruptions cutanées

L'Occupational Safety and Health Association (OSHA) n'a pas de normes pour la QAI, mais elle a des règlements en ce qui a trait aux toxines affectant la QAI - la moisissure étant l'une d'entre elles. Pour aider à protéger les employés contre l'exposition aux moisissures, les employeurs peuvent consulter le site Web de l'OSHA pour obtenir des directives complètes sur la prévention et l'élimination des moisissures.

Polluants chimiques

Quotidiennement, des tâches sont effectués, lesquelles émettent des produits chimiques nocifs qui contribuent à la mauvaise qualité de l'air. L'impression et la photocopie libèrent des gaz toxiques tels que le dioxyde d'azote, l'ozone et d'autres composés organiques volatils (COV). Les COV tels que la formaldéhyde, les retardateurs de feu, le benzène et l'acétone sont également produits par le dégagement gazeux des meubles, des tapis, des tentures murales. De plus, certains parfums et produits cosmétiques portés par les collègues peuvent être des sources de contamination chimique. Les nouveaux bâtiments, en particulier, peuvent exposer les travailleurs à des niveaux encore plus élevés de ces composés nocifs.

L'inhalation de COV peut causer de la fatigue, de l'irritabilité, un brouillard cérébral et une irritation des yeux, du nez et de la gorge. Des niveaux élevés d'exposition sont beaucoup plus dangereux et peuvent entraîner :

• Irritation de la peau
• Effets neurotoxiques
• Toxicité hépatique
• Cancer

D'autres produits chimiques, tels que les solvants, l'ozone inclus dans certains nettoyants, la peinture et les colles contribuent également à une mauvaise QAI dans les bureaux.

Virus et bactéries

Depuis la pandémie de COVID-19, les employeurs sont plus conscients de la nécessité de protéger les travailleurs contre la propagation des virus respiratoires et autres bactéries. Plus l'occupation des bureaux est élevée, plus les employés sont à risque d'infection. Sans une bonne filtration de l'air, les bactéries et les virus peuvent proliférer et persister à l'intérieur, parfois pendant des heures et infecter davantage de personnes.

Niveaux de dioxyde de carbone

Les niveaux de dioxyde de carbone peuvent également avoir un impact négatif sur la QAI. Il a été démontré que les espaces intérieurs à forte teneur en CO2 nuisent à la santé des personnes. Si on le laisse s'accumuler, le CO2 peut causer de la somnolence, de la fatigue, des maux de tête, des étourdissements et des problèmes respiratoires.

L'American Society of Heating, Refrigerating, Air-Conditioning Engineers (ASHRAE) stipule que les concentrations de CO2 doivent être inférieures à 1000 parties par million (ppm) pour maintenir une bonne qualité de l'air. L'installation d'un système de ventilation avec apport d’air extérieur et muni de filtres efficaces est essentielle pour réduire les niveaux de CO2.

L'American National Standards Institute (ANSI)/American Society of Heating, Refrigerating and Air Conditioning Engineers (ASHRAE) ont des lignes directrices pour la conception des systèmes de ventilation pour une QAI acceptable. Les normes 62.1 et 62.2 décrivent les taux de ventilation minimaux et d'autres mesures que les entreprises doivent considérer afin de réduire les effets néfastes d'une mauvaise qualité de l'air sur la santé des occupants.

Particules et poussières intérieures

Les particules sont des substances solides ou liquides qui comprennent la poussière, les acariens, le pollen, les sulfates, les métaux et la saleté. Suffisamment légères pour être suspendues dans l'air, les plus grosses particules peuvent être vues à l'œil nu dans un rayon de soleil. Ce sont les plus petits que vous ne pouvez pas voir qui présente le plus grand risque d'inhalation, car elle peuvent passer directement à travers les cavités nasales et dans les poumons.

Certaines matières particulaires proviennent de l'extérieur, mais d’autres proviennent de l’intérieur et peuvent être générées par l'impression, la photocopie et d'autres équipements. Sans un purificateur d'air avec filtration HEPA, ces particules peuvent circuler dans un bureau et déclencher des symptômes d'allergie chez certains travailleurs.

Fumée de cigarette

De nombreuses provinces, régions, pays ont interdit de fumer à l'intérieur, mais cela ne signifie pas que l'air intérieur des bureaux est exempt de contamination par la fumée de cigarette. La fumée peut persister sur la peau et les vêtements d'un fumeur et avoir un impact sur la QAI dans les bureaux. Contenant plus de 4 000 composés toxiques, les produits chimiques de la fumée de cigarette ont le potentiel d'endommager les systèmes respiratoires des travailleurs au fil du temps.

Solutions pour les bureaux

La qualité de l’air intérieur est si importante pour maintenir la santé des travailleurs que, dans un rapport de la Harvard T.H.Chan School of Public Health, elle a été répertoriée comme l'un des neuf fondements clés d'un immeuble de bureaux sain. Pour garder les employés heureux, en bonne santé et productifs, investir dans un purificateur d'air de bonne qualité pour éliminer les toxines intérieures est essentiel.